Afin de vous adapter à votre interlocuteur, il est important de le cerner et de comprendre QUI il est.
Dans un monde idéal, le recruteur « sait » recruter : il structure l’entretien, maîtrise les techniques de questionnement permettant d’évaluer les compétences du candidat, il sait identifier son mode de motivation et ses valeurs, il sait décoder ses attitudes….).
De plus, il connaît son besoin : il connaît bien l’entreprise, sa culture, ses forces et ses faiblesses, les métiers, le responsable pour lequel il recrute, l’équipe dans laquelle le candidat devra s’intégrer et surtout le contenu du poste à pourvoir. Ce dernier point s’il peut vous faire sourire est hélas……..souvent mal maîtrisé et vous vous en apercevez très vite en entretien.
Que faire si vous vous rendez compte que vous en connaissez presque plus que le recruteur sur le poste ou les chiffres clé de l’entreprise ? Adaptez-vous.
Vous avez l’impression qu’il ne connaît pas l’équipe? Adaptez-vous !
Ne le mettez pas mal à l’aise : il sait qu'il n’est pas professionnel mais il a le pouvoir, pas vous ! Limitez vos questions à des questions……….auxquelles vous pensez qu’il a les réponses.
Si l’entretien ne se passe pas bien pour le recruteur…..cela ne se passera pas bien pour vous. Ce pourrait être tentant de « rétablir » un peu l’équilibre dans ce jeu de pouvoir (parfois désagréable à vivre) et montrer que vous pouvez aussi le déstabiliser mais….ce ne serait que vous faire plaisir le temps de l’entretien. Rappelons que l’objectif est de vous faire recruter.
Ne le mettez pas mal à l’aise : il sait qu'il n’est pas professionnel mais il a le pouvoir, pas vous ! Limitez vos questions à des questions……….auxquelles vous pensez qu’il a les réponses.
Si l’entretien ne se passe pas bien pour le recruteur…..cela ne se passera pas bien pour vous. Ce pourrait être tentant de « rétablir » un peu l’équilibre dans ce jeu de pouvoir (parfois désagréable à vivre) et montrer que vous pouvez aussi le déstabiliser mais….ce ne serait que vous faire plaisir le temps de l’entretien. Rappelons que l’objectif est de vous faire recruter.
Sans tomber dans la caricature, voici une liste non exhaustive des profils d’interlocuteurs que vous pouvez rencontrer :
Le « pro » du recrutement
Il a généralement suivi des études en Ressources Humaines (ou s’est formé pendant sa vie professionnelle) et peut être formé aux tests de personnalité. Il a choisi de faire du recrutement et « aime » recruter pour la valeur ajoutée qu’il peut apporter à l’entreprise et à ses collègues et non pour le pseudo pouvoir que cela lui confère. Il correspond au recruteur du monde idéal décrit plus haut. Mais lui non plus n’est pas infaillible : il peut avoir à remplacer un collègue absent et ne pas connaître le poste ou l’équipe.
Il a généralement suivi des études en Ressources Humaines (ou s’est formé pendant sa vie professionnelle) et peut être formé aux tests de personnalité. Il a choisi de faire du recrutement et « aime » recruter pour la valeur ajoutée qu’il peut apporter à l’entreprise et à ses collègues et non pour le pseudo pouvoir que cela lui confère. Il correspond au recruteur du monde idéal décrit plus haut. Mais lui non plus n’est pas infaillible : il peut avoir à remplacer un collègue absent et ne pas connaître le poste ou l’équipe.
C’est sans doute le type d’interlocuteur le plus facile à gérer : vous pouvez anticiper ses questions même si elles ne sont pas toujours évidentes (d’où la préparation) et décrypter son comportement. Laissez-vous guider. Il ne cherche pas à vous piéger mais à voir si vous êtes le candidat qui correspond le mieux au poste. Inutile donc de vous faire passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas : soit il s’en rend compte et vous ne serez pas retenu, soit vous vous rendrez vite compte pendant votre période d’essai que l’objectif n’est pas de se faire recruter mais de trouver un emploi qui vous convienne et dans lequel vous pourrez être performant.
Il ne vous juge pas : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise personnalité, pas de bon ou de mauvais candidat mais un candidat adapté ou non à un poste, une équipe, un manager, une culture d’entreprise. Exemple : un chargé d’affaires qui a eu l’habitude pendant plus de 10 ans de travailler dans une entreprises avec de nombreuses procédures, une ligne hiérarchique importante (lenteur) et un pouvoir de décision limité, ne sera pas le meilleur candidat pour un poste similaire dans une petite structure peu organisée, avec une culture orale, peu de procédure et une nécessité de prendre rapidement des décisions. Le candidat ne sera certainement pas retenu (et c’est mieux pour tout le monde) mais ne sera pas un « mauvais » professionnel pour autant. En revanche, pour un même profil, il y a le candidat qui s'est préparé et celui qui ne l'est pas....
Le recruteur non professionnel du recrutement
On pourrait l’opposer au « pro » du recrutement. Il vient généralement d’un autre métier où il ne donne plus satisfaction, et souvent parce que l’on ne sait pas « où le mettre ailleurs ». Ce peut être aussi un « ancien opérationnel » en fin de carrière.
Et comme beaucoup le pensent : « les RH ne sont pas un métier, tout le monde peut en faire ! » alors pourquoi ne pas proposer (pour ne pas dire imposer) le poste de recruteur à X du service communication ?
Récemment nommé, non motivé, non formé et souvent peu encadré….ce recruteur est plus difficile à gérer en entretien car son mode de fonctionnement est difficile à anticiper. Certains paniquent et sont plus stressés que vous, même si votre stress vous empêche de vous en rendre compte. Poser une question, écouter la réponse, prendre des notes et rebondir avec une question pertinente qui fasse avancer sa recherche, est un exercice compliqué qui demande de l’entraînement et une méthode. Beaucoup ont peur de ne pas réussir à se faire un avis, de passer à côté d’un bon candidat, ou pire, de sélectionner le mauvais.
D’autres pensent « qu’enfin, ils ont du pouvoir » et comptent bien en profiter. D’autres reviennent juste d’une formation au recrutement et souhaitent la tester sur vous ce qui rend l’entretien peu naturel et saccadé.
Dans tous les cas, la meilleure attitude est d’éviter de déstabiliser le recruteur avec des questions auxquelles il ne saurait pas répondre et notamment sur le métier. Vous pouvez même « l’aider » un peu en mettant en valeur vos compétences et personnalité même si les questions ne vous sont pas clairement posées.
Le recruteur débutant qui en fait trop
Avec son diplôme RH, il a choisi ce métier mais pas pour la meilleure des raisons : il pense que cela va lui donner du pouvoir. Mais il se rend vite compte que, que ce soit au sein de son équipe ou vis-à-vis des opérationnels, il n’a pas encore de légitimité, voire que l’on se passe de son avis. Peu de responsables s’appuient naturellement sur leur interlocuteur RH. Ce dernier doit faire ses preuves et montrer qu’il peut avoir une réelle valeur ajoutée et pas seulement rallonger le temps du recrutement.
Avec son diplôme RH, il a choisi ce métier mais pas pour la meilleure des raisons : il pense que cela va lui donner du pouvoir. Mais il se rend vite compte que, que ce soit au sein de son équipe ou vis-à-vis des opérationnels, il n’a pas encore de légitimité, voire que l’on se passe de son avis. Peu de responsables s’appuient naturellement sur leur interlocuteur RH. Ce dernier doit faire ses preuves et montrer qu’il peut avoir une réelle valeur ajoutée et pas seulement rallonger le temps du recrutement.
Il arrive que le candidat soit déjà choisi par le manager et que le recruteur débutant n’ait pas son mot à dire. Il arrive qu’on lui demande juste de « voir » le candidat pour la forme, parce que c’est la procédure. Mais c’est surtout son contrat de travail qu’on lui demande de faire. Le recruteur est frustré et peut donc « faire du zèle » avec les seuls interlocuteurs auprès desquels il peut en faire : les candidats. Il risque de vouloir absolument vous déstabiliser, par son comportement ou ses questions, et ce pendant tout l’entretien. Et si en plus, vous lui donniez une très bonne raison de mettre un veto sur votre candidature (vous énerver, l’agresser verbalement, partir pendant l’entretien), il se pourrait même qu’il soit ravi de tenir tête à ce manager qui n’attendait pas son avis.
Il est donc indispensable d’identifier le profil de ce recruteur et de répondre calmement à ses questions. Une préparation est dans ce cas indispensable.
Le recruteur stagiaire
Vous ne le savez peut être pas mais il y a de nombreux stagiaires qui en plus de faire le tri de cv……vous reçoivent en entretien de recrutement que ce soit en entreprise ou en cabinet de recrutement. Bien entendu, cela dépend du niveau du poste.
Il faut bien débuter et certains ont des contrats d’apprentissage, ils commencent donc à avoir de l’expérience. Cela n’est pas gênant si vous l’avez remarqué et que vous avez bien préparé l’entretien. Il faut s’attendre à ce que le recruteur soit un peu hésitant, le rythme de l’entretien un peu saccadé avec des « blancs » dans la conversation et des questions parfois sans lien entre elles. Il peut y avoir de la déperdition d’informations, veillez donc à être synthétique et à répéter une information que vous jugez importante.
Vous ne le savez peut être pas mais il y a de nombreux stagiaires qui en plus de faire le tri de cv……vous reçoivent en entretien de recrutement que ce soit en entreprise ou en cabinet de recrutement. Bien entendu, cela dépend du niveau du poste.
Il faut bien débuter et certains ont des contrats d’apprentissage, ils commencent donc à avoir de l’expérience. Cela n’est pas gênant si vous l’avez remarqué et que vous avez bien préparé l’entretien. Il faut s’attendre à ce que le recruteur soit un peu hésitant, le rythme de l’entretien un peu saccadé avec des « blancs » dans la conversation et des questions parfois sans lien entre elles. Il peut y avoir de la déperdition d’informations, veillez donc à être synthétique et à répéter une information que vous jugez importante.
Désormais les réseaux sociaux professionnels (viadeo, linkedin) peuvent vous aider dans votre préparation. La plupart des professionnels s’y trouvent. Vous verrez rapidement leurs parcours, leurs profils et pourrez préparer l’entretien en fonction de ces informations.
Pour compléter votre préparation, faîtes appel à un de nos consultants qui vous entraînera à reconnaître le profil de votre interlocuteur mais aussi à répondre avec succès à ses questions.
Bientôt sur ce Blog :
- Le recruteur manager
- Le recruteur consultant du cabinet de recrutement
- Le recruteur psychologue
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